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Projet ANR EcoSec

Mise en place des outils de laboratoire et démarrage des travaux de modélisation

Afin de connaître la capacité de L. monocytogenes à résister au stress hydrique, un protocole de déshydratation de Listeria en milieu hyperosmotique a été mis au point. 

Pour la suite des travaux en conditions proches du terrain, nous avons cherché à savoir si des souillures pouvaient être remplacées par des milieux de laboratoire de composition plus standardisée. Souillures et milieux ont été comparés en termes de croissance, structure et forces d’adhésion relatives de populations cultivées sur de l’acier inoxydable. 

Enfin, la faisabilité de l’utilisation d’un matériau peu nettoyable, et donc susceptible d’héberger une persistance de la bactérie, a été vérifiée sur la base de la reproductibilité des populations bactériennes faiblement et fortement adhérentes. 

Les travaux de modélisation numérique entrepris pour prévoir les conditions climatiques auxquelles sont soumises les bactéries des surfaces d’un atelier nécessitent une validation à l’échelle du laboratoire et à l’échelle d’un atelier industriel. A cet effet, la mise en place d’une cellule d'essai destinée à mesurer la vitesse, l'humidité, la température de l'air proche d'une paroi mouillée et la cinétique d'évaporation d'eau de cette paroi est en cours. De telles mesures ont été réalisées dans l’atelier industriel choisi. Les cinétiques d’évaporation d’eau d’une surface mouillée soumise à différentes conditions ambiantes ont été réalisées afin d’inclure ce processus dans les modèles numériques. L’optimisation énergétique de la déshumidification de l’air est abordée par l’étude de l’utilisation de dessiccants liquides et par la recherche d’équations permettant de décrire les équilibres liquide/vapeur.